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Le fonctionnement d’une éolienne
Une éolienne produit de l’électricité grâce au vent qui met en mouvement un rotor, permettant sa transformation en énergie mécanique. La vitesse de rotation de l’arbre entraîné par le mouvement des pales est accélérée par un multiplicateur. Cette énergie mécanique est ensuite transmise au générateur.
Un transformateur situé à l’intérieur du mât élève la tension du courant électrique produit par l’alternateur, pour qu’il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à moyenne tension du réseau électrique.
Un parc éolien est constitué de plusieurs éoliennes espacées de plusieurs centaines de mètres et connectées entre elles par un réseau interne souterrain et raccordées au réseau public par l’intermédiaire d’un poste de livraison.
Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d’environ 10 à 15 km/h. Pour des questions de sécurité, l’éolienne s’arrête automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 90 km/h. La vitesse optimale est de 50 km/h.
Même si elle ne fonctionne pas en permanence à pleine puissance, une éolienne fonctionne et produit de l’électricité en moyenne plus de 90 % du temps.
Afin de caractériser la notion de « productibilité » d’une éolienne, les énergéticiens utilisent un indicateur appelé facteur de charge. Cet indicateur mesure le ratio entre l’énergie produite par une unité de production électrique et l’énergie qu’elle aurait pu produire si elle fonctionnait en permanence à sa puissance maximale. Ainsi, en 2018, le facteur de charge éolien moyen en France a été de 21,1 % [1].
[1] Panorama de l’électricité renouvelable 2018, RTE, SER, Enedis, ADEeF