Offshore
FEE et SER refont la PPE
France énergie éolienne et le Syndicat des énergies renouvelables se sont unis pour dénoncer le volet sur l’éolien en mer (posé et flottant) du projet actuel de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Celui-ci prévoit une capacité installée de 4,7 à 5,2 GW en 2028.
« L’option haute du projet de PPE correspond donc en grande partie à des volumes déjà attribués », expliquent les représentants de la filière dans un communiqué commun. FEE et SER affichent des propositions précises (
et argumentées) :
« accroitre le volume global de projets éoliens en mer pour atteindre au minimum l’attribution de 1000 MW par an, notamment par un accroissement des volumes éoliens en mer posés » et
« garantir un développement industriel pérenne et territorialement équilibré de l’éolien flottant. » Pour cela, les syndicats professionnels proposent :
« le lancement de deux appels d’offres supplémentaires d’éolien en mer posé (2x750MW) attribués entre 2021 et 2022, en comptant sur la forte compétitivité de cette technologie » et
« le lancement de trois appels d’offres supplémentaires éolien en mer flottant, permettant d’engager d’ici 2025 le lancement d’un appel d’offres de 250MW, complété 2 à 3 ans plus tard par une tranche de 500 MW, dans chacune des 3 régions accueillant une ferme pilote. » Le SER et FEE demandent également à ce que soient rehaussées les capacités qui seront attribuées à partir de 2025, à hauteur de 1,5 GW par an, et dont les mises en service interviendront entre 2032 et 2035. La profession demande également que toute baisse des coûts par rapport aux prix cibles indiqués soit nécessairement retraduite en une hausse proportionnelle des volumes considérés.