Les nouvelles mesures fixées dans le cadre du paquet législatif de printemps en Allemagne et le projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables en France doivent permettre d’atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables dans les deux pays. Conformément à la nouvelle loi sur les énergies renouvelables (Erneuerbare-Energien-Gesetz, EEG, en allemand), l’Allemagne souhaite développer 115 GW d’énergie éolienne terrestre d’ici 2030, tandis que la France s’est fixée un objectif d’environ 34 GW dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle. Pour atteindre ces objectifs, il est important d’assurer une bonne acceptation des éoliennes au sein de la société et auprès des riverains. Selon des sondages français et allemands (en allemand), celle-ci serait en principe acquise, le taux d’acceptation des éoliennes en Allemagne et en France se situant entre 70 et 80 %. Pourtant, les projets éoliens se heurtent souvent à des résistances à l’échelle locale ou régionale. Dans le cadre de cette conférence, les raisons de ces problèmes et les solutions potentielles seront discutées. L’accent sera mis sur la création de valeur régionale, l’intégration dans le paysage et les projets citoyens. Les questions suivantes seront notamment abordées :
- Quelles sont les raisons des recours actuelles contre les éoliennes ?
- Dans quelle mesure les communes d’implantation en Allemagne et en France participent-elles financièrement aux projets éoliens ?
- Quelles sont les stratégies de promotion de la valeur ajoutée régionale ?
La manifestation s’adresse à l’ensemble des acteurs du secteur énergétique en France et en Allemagne, notamment aux développeurs de projets, exploitants, représentants d’institutions publiques, du secteur financier et de la presse. Elle se tiendra en ligne, avec traduction simultanée en français et en allemand.
Conditions de participation :
La participation est gratuite pour les adhérents de l’OFATE, les représentants des administrations et la presse (sur présentation d’une carte de presse). Les frais de participation pour les non adhérents sont de 450 euros par personne (H.T.).